Ce vendredi 1er juillet a été mouvementé chez Sud Radio. Les 47 salariés de l'antenne (encore) basée à Labège ont menacé de faire grève. En cause : les conditions dans lesquelles se déroulent le transfert de la radio vers Paris.
"Près d'un mois après l'annonce par la direction de la fermeture prochaine du site historique toulousain et du déménagement de la station à Paris, les salariés dénoncent l'absence totale d'information sur les échéances décidées par Fiducial (propriétaire de la radio, NDLR), et ses conséquences à court et long termes pour les 47 salariés de l'équipe toulousaine", précise un communiqué de presse.
Les salariés (25 CDI, 9,5 CDD et 13 pigistes) craignent un plan social déguisé, constatant que "les CDD et les pigistes se sont vus signifier par ce chargé de mission qu'ils ne feraient plus partie de Sud Radio à partir de la mi-juillet. De même pour certains CDI, sans d'autres précisions sur la date de leur départ."
Face à l'éventualité d'une grève, Didier Maïsto, président de Sud Radio (président de Fiducial Médias) s'est rendu sur le site de Labège ce vendredi 1er juillet. Il a promis aux salariés de transmettre rapidement des informations précises sur les échéances et les modalités de départ.
"En conséquence, nous n'avons pas voté la grève. Nous attendons les documents promis", indique une salariée.
Une page se tourne
Créée dans les années 50, la radio des Vallées d'Andorre était devenue Sud Radio en 1966. Installée à Toulouse depuis 1981 et propriété du groupe Pierre Fabre à partir de 1987, la radio a été vendue au groupe Start en 2005. Lors de son rachat en 2013 par Fiducial Médias pour 7 millions d'euros, la station émettait en Île-de-France depuis deux ans. Si la radio entretenait une petite équipe et un studio dans la capitale, elle réalisait la plupart de ses programmes à Toulouse. Fiducial Médias a annoncé lundi 30 mai le déménagement prochain de la radio à Paris. Une page se tourne pour cette radio historique.
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