Nom de la région : le cap des 200 000 participants pas encore atteint

J-2 pour participer à la consultation sur le nom de la nouvelle région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées. Hier soir (mardi 7 juin), 175 000 votants s'étaient déjà prononcés et la Région compte sur l'effet "dernière minute" pour passer la barre des 200 000. Au sein du PS, certains poussent pour "Languedoc-Pyrénées".
La consultation citoyenne pour le nom de la région n'a pas encore atteint les 200 000 participations

"En dessous de 200 000 votants, ce serait une déception." À l'occasion des 2èmes Rencontres de la Nouvelle Région, organisées le 24 mai dernier à Narbonne, Fabrice Verdier, l'élu régional en charge de la consultation sur le nom de la région, avait fixé l'objectif. À 48 heures de la fin de la consultation, ce chiffre n'est pas atteint, mais l'élu, ce matin, a tenu à relativiser :

"Hier soir, nous avions enregistré 175 000 votants dont les ¾ se sont prononcés par mail. Même si nous n'atteignons pas les 200 000 votants, cette consultation restera un succès, la plus aboutie de France. Et puis, les votes risquent encore de s'accélérer dans les prochaines heures."

Pour rappel, pour voter, il faut se rendre sur internet ou remplir un bulletin. Après la première sélection opérée par le comité du nom, cinq noms sont en lice.

- Languedoc

- Languedoc-Pyrénées

- Occitanie

- Occitanie-Pays Catalan

- Pyrénées-Méditerranée

À l'heure actuelle, 143 000 votes par internet ont été enregistrés, et 40 000 par courrier.

"Une aide à la décision"

Pour l'heure, Fabrice Verdier se refuse à donner une quelconque tendance du ou des noms qui se dégageraient... "Je ne les connais pas ! Il est trop tôt, les bulletins papiers notamment n'ont pas été dépouillés. Ils le seront entre le 10 et le 24 juin. Cette consultation sera de toute façon une aide à la décision."

C'est en effet l'Assemblée régionale qui décidera in fine du nouveau nom, qui devra être validé par l'État. La suite du scénario devrait néanmoins varier en fonction du résultat de la consultation.

"Si un nom arrive en tête très largement, ce n'est pas pareil que si nous avons un tiercé gagnant dans un mouchoir de poche. Dans ce cas, on s'appuiera sur les délibérations de certaines collectivités, les votes du Ceser, de la CCI, des décideurs..."

Pour mémoire, les décideurs économiques, invités à voter le 24 mai dernier par La Tribune Toulouse se sont prononcés en faveur de Pyrénées-Méditerranée (29,6 %), suivi de Languedoc (24,1 %), Occitanie (22,7 %), Languedoc-Pyrénées (17,2 %) et Occitanie-Pays Catalan (6,2 %).

Selon Fabrice Verdier, ce qui compte, c'est que cette consultation ait permis aux citoyens de s'emparer du sujet. "Sans cela, seuls quelques élus auraient choisi le nom."

Le PS n'a pas donnée de consigne de vote... mais

Le Parti Socialiste a-t-il néanmoins orienté les débats et donné des consignes de vote ?

"Non, il n'y a aucune consigne de vote, affirme le député du Gard, même si c'est vrai qu'au sein du parti, dans un des courants socialistes, une très large majorité s'est dégagée pour Languedoc-Pyrénées. Donc, beaucoup d'élus ont voté pour ce nom et j'ai moi-même incité à le faire dès que j'ai pu", confesse-t-il.

Une fois toutes les actions de lobbying passées, le dernier mot reviendra de toute façon à Carole Delga le 24 juin prochain.

La présidente de la Région a par ailleurs ouvert jusqu'au 7 juillet une autre consultation du même type, pour les états généraux du rail et de l'intermodalité (basée sur des réunions publiques et un sondage en ligne). Elle pourrait à l'avenir réitérer ce genre de démarche qui selon les élus, "permet la proximité et la participation consultative".

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Commentaires 3
à écrit le 09/06/2016 à 8:09
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Normal que le nombre soit pas atteint. J'ai essayé de me connecter plusieurs fois sur le site et impossible de m'identifier car je ne reçois aucun code sur mon téléphone

à écrit le 08/06/2016 à 22:07
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Quand on voit le peu de personnes qui se déplacent pour un vote normal alors que tout est organisé, calé, campagne électorale à l'appui, que l'on arrive à en trouver 200 000 qui fassent spontanément la démarche de participer à une consultation inform...

à écrit le 08/06/2016 à 20:15
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200 000 votants sur 6 millions d'habitants c'est vraiment peu... sans compter qu'il faut rester très prudent sur ce chiffre qui peut être facilement trafiqué. En même temps, adopter cette fusion sans récolter l'avis des habitants était une initiative...

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