Nanolike, l'infiniment petit voit grand

Fondée en 2012, la start-up toulousaine Nanolike va commercialiser cette année ses premiers nanocapteurs à destination des industriels de l’aéronautique et du spatial. Infiniment plus petits et économes en énergie que des capteurs traditionnels, ces produits sont particulièrement adaptés aux systèmes embarqués. Grâce à une levée de fonds, l’entreprise passe au stade de la production industrielle.

Nanolike passe en 2015 au stade de la production en série. Créée en 2012 par deux anciens élèves de l'Insa de Toulouse, la start-up basée à Ramonville a levé 700 000 euros de fonds début janvier pour acheter les machines et lancer la fabrication des produits. Son activité : les nanoparticules.

"Nous avons deux types d'activité, explique Jean-Jacques Bois, le cofondateur. D'un côté, nous produisons des nanocapteurs. Ces fils dotés d'une résistance électrique réagissent à la moindre déformation et donnent toute une série d'informations sur les variations de température, la pression atmosphérique... Cette technologie est particulièrement adaptée aux systèmes embarqués, poursuit le dirigeant âgé de 27 ans. Nous travaillons avec Airbus sur un réseau de capteurs pour les pales des avions."

La société collabore également avec Airbus Defence and Space, filiale d'Airbus Group, pour évaluer les déformations subies par les satellites lors des essais au sol. "100 fois plus petits et 50 fois plus sensibles", ces nanocapteurs consomment 10 000 fois moins d'énergie que des capteurs traditionnels. Ces produits seront commercialisés d'ici cet été", precise Jean-Jacques Bois.

Des QR code pour éviter les fraudes sur les documents d'identité

Parallèlement, Nanolike développe une activité de "nanotag". Ces QRcode contenant les données des utilisateurs sont intégrés à l'intérieur des documents officiels comme les cartes d'identité. Une sécurité qui rend plus difficile les falsifications de documents officiels. Nanolike compte 9 salariés et a réalisé en 2014 un chiffre d'affaires de 80 000 euros.

Mais Jean-Jacques Bois espère d'ores et déjà un CA de 400 000 euros en 2015. "La levée de fonds va permettre de donner un coup d'accélérateur. Un tiers du chiffre d'affaires espéré en 2015 est déjà engagé pour des commandes", précise le dirigeant. Qui table sur une ou deux embauches d'ici la fin 2015.

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