Régionales : les candidats pour la présidence de la nouvelle région sont...

Gérard Onesta (EE-LV) et Dominique Reynié (UMP/UDI) ont été investis ce week-end par leur parti respectif pour mener la campagne des régionales en Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées comme tête de liste. Ils rejoignent ainsi, sur la liste des prétendants à la présidence, la socialiste Carole Delga et le FN Louis Aliot.
Qui sera élu en décembre prochain à la tête de la future région ?

L'offre commence à s'éclaircir en ce qui concerne les régionales de décembre 2015. Alors que le PS avait choisi dès janvier dernier sa tête de liste pour mener la campagne en Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, Europe Écologie - Les Verts et la droite (UMP et UDI) ont désigné leurs candidats ce samedi 25 avril. Tour d'horizon des candidats déclarés pour la course aux régionales.

Gérard Onesta, sans surprise

Les militants EE-LV des deux régions ont choisi samedi un binôme composé de Gérard Onesta, vice-président du Conseil régional de Midi-Pyrénées et d'Agnès Langevine, responsable EE-LV de Perpignan. Particularité du mode de désignation : c'est au niveau national que sera validée définitivement la tête de liste et Agnès Langevine a déjà dit qu'elle soutiendrait Gérard Onesta. Le militant, orateur passionné et reconnu pour son talent, n'en est pas à son coup d'essai : en 2010, il était déjà candidat en Midi-Pyrénées. À l'époque, la liste qu'il avait dirigé était arrivée loin derrière celle de Martin Malvy avec 13,46 % des voix.

Dominique Reynié, le nouveau venu

Le politologue et directeur de la Fondation pour l'innovation politique Dominique Reynié a été officiellement investi par un collège de 40 élus, samedi 25 avril à Sète (34), pour conduire la liste UMP/UDI. Il a obtenu 12 voix au 1er tour de la primaire, puis 17 voix, puis 19 voix, et enfin 23 voix lors du 4e tour (face à Bernard Carayon, maire de Lavaur). Habitué des médias, connu au niveau national, le politologue estime qu' "il y a trop de décisions qui semblent mettre Montpellier à l'écart ou la reléguer en 2e division". Pour rappel, en 2010, c'est Brigitte Barèges, maire UMP de Montauban, qui avait conduit la liste de la droite aux régionales.

Robert Rochefort, l'Européen

Pour le MoDem, c'est l'eurodéputé Robert Rochefort qui se lance dans la course. Tête de liste UDI-MoDem aux Européennes en 2014, il a été réélu dans la circonscription Sud-Ouest. À 60 ans cette année, Robert Rochefort est vice-président du parti de François Bayrou depuis mars 2010.

Carole Delga, dans les pas de Malvy

Carole Delga (en binôme avec le président du Conseil régional de Languedoc-Roussillon Damien Alary) a tenu samedi son premier "comité politique" afin d'établir une organisation de la campagne et la "méthode participative d'élaboration du programme". Officiellement candidate depuis janvier dernier, la secrétaire d'État au Commerce, proche de François Hollande, a le plein soutien de Martin Malvy. Elle devrait démissionner du gouvernement en juin pour se consacrer à la campagne des régionales. À 44 ans, elle pourrait être la seule femme en lice pour la course à la présidence.

Louis Aliot, le candidat FN

Vice-président du Front National, Louis Aliot a déclaré très tôt ses ambitions pour la future grande région LR-MP. Candidat à la candidature (c'est le bureau politique du FN qui décidera in fine qui est candidat), il estime que Languedoc-Roussillon est un "bastion" pour le FN, et Midi-Pyrénées un "point faible". "Nous sommes contre la vision 'agglomération / région / Europe' imposée par les socialistes, a-t-il déclaré à Toulouse lors de la campagne pour les départementales. Nous voulons fonctionner sur des entités qui ont fait leurs preuves : 'commune / département / État' ", explique Louis Aliot. Le candidat aux régionales estime en effet que "la Région est un échelon d'opportunité politique qui n'est pas efficace en matière d'emploi et d'économie".

Damien Lempereur, outsider ?

Damien Lempereur est délégué national Debout la France (le parti fondé par Nicolas Dupont-Aignan). Avocat de formation, originaire de Tarbes, il était le directeur de la campagne présidentielle de Nicolas Dupont-Aignan en 2012. Il a très vivement critiqué le choix de Dominique Reynié comme représentant de la droite aux régionales : "quel choix plus emblématique pour incarner leur mépris du peuple - mais aussi de toute leur base militante - que celui du président de Fondapol ? Intellectuel médiatique, libéral, libertaire, européiste, fédéraliste, Dominique Reynié incarne cette élite française qui ne comprend rien des souffrances ni des aspirations de nos compatriotes."

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