Gérard Larrat, le maire de Carcassonne, candidat à l'investiture de la droite aux régionales 2015

Maire de Carcassonne, Gérard Larrat se lance dans la course à l'investiture de la droite pour les régionales 2015 en Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées. Une candidature en forme de dernier défi pour cet élu divers droite, ancien député UMP.
Gérard Larrat

Il se présente comme "l'homme des deux régions". Déjà adopté dans les médias, l'expression risque de faire florès si Gérard Larrat est désigné par les grands électeurs de la droite en Midi-Pyrénées et en Languedoc-Roussillon comme tête de liste pour les régionales 2015.

Ancien député UDF de 1987 à 1988 puis de 1993 à 1997, Gérard Larrat a succédé à Raymond Chesa à la mairie de Carcassonne de 2005 à 2008. En 2009, il est battu par le socialiste Jean-Claude Perez, après l'annulation des élections municipales par le Conseil d'État. En mars 2014, il reprend le siège de maire de Carcassonne, en tant que divers droite.

Pour cet ancien avocat au barreau de Toulouse, sa candidature à l'investiture pour les élections régionales de la future région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées coule de source. "Il est normal que le maire de Carcassonne, une ville connue mondialement, charnière entre Toulouse et Montpellier, soit le candidat de l'Aude à cette élection", affirme Gérard Larrat.

Cette candidature, "logique" à ses yeux, résonne également comme un dernier défi pour celui qui a su reconquérir la cité audoise. "C'est un défi qui m'intéresse. Il faut mettre en place une région à 13 départements, en comptant sur les deux métropoles, mais sans laisser de côté les territoires. Il va falloir inventer un système de gestion pour cela."

"Consensuel mais pas rond"

Le maire de Carcassonne estime avoir l'expérience adéquate pour mener à bien la fusion entre les deux régions. "J'ai plaidé dans les juridictions des 13 départements. Construire et réussir font partie de mon métier d'avocat, souligne-t-il. Mon expérience professionnelle et de gestionnaire est incontestée."

"Consensuel mais pas rond", Gérard Larrat affirme pouvoir compter sur de nombreux soutiens. "Je porte un message fédérateur. Je connais de nombreux sénateurs, députés et maires. Des grands élus sont venus me voir dans mon bureau pour connaître mon projet", insiste-t-il.

Avec le maire de Carcassonne, 10 candidats se sont déclarés pour l'investiture. Pas de quoi effrayer l'ex-avocat : "Tous les concurrents sont très bons. Ils ont leurs qualités et leurs expériences. Mais, je suis très à l'aise. Je ne suis pas un débutant. Mes idées accrochent."

Un candidat hors parti

Ancien élu UMP, Gérard Larrat n'a pas renouvelé son adhésion depuis plus d'un an. Aujourd'hui, il se présente comme un candidat hors parti. Un "atout pour fédérer", selon lui, dans une région très à gauche, mais qui pourrait aussi le desservir si "on politise cette élection".

S'il était investi, puis élu, Gérard Larrat, 74 ans, ne compte en tout cas pas s'enraciner à la tête de la future région :

"Je suis candidat pour un seul mandat. J'ai déjà fait beaucoup de choses. Si je suis élu, ce sera un mandat dense avec engagement physique et intellectuel. Six ans, ça épuise un homme."

Et, si les grands électeurs lui préfèrent un autre candidat le 25 avril prochain, le maire de Carcassonne assure qu'il n'en "fera pas un drame". "Ce n'est pas un plan de carrière, affirme-t-il. Si je ne suis pas choisi, le candidat n'aura pas à regretter de compter sur moi comme simple militant."

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