Non, les gens du numérique ne sont pas des "barbares"

Sont-ils des "barbares", les acteurs du numérique qui voudraient "ubériser" tous les secteurs économiques ?Employé par Philippe Coste, directeur délégué French Tech Toulouse, lors de la table ronde "Numérique, la troisième révolution industrielle ? Pourquoi la vie des entreprises va changer", le 20 janvier lors de la soirée de lancement de la nouvelle offre La Tribune-Objectif News, le terme fait réagir. Carole Maurage, directrice du Laboratoire des Usages à La Mêlée, présente à table ronde, ne l'approuve pas.
Carole Maurage

"Je n'aime vraiment pas ce terme de "barbare" ".

"Ce qui est en marche est une révolution qui pousse le collaboratif, le lien, le partage, la responsabilisation des utilisateurs, l'ouverture et la confiance. La référence à un choc violent de culture est dangereuse dans le sens où elle assimile la progression de l'évolution comme un moment particulier et brutal.

Une prise de conscience se fait et elle a bien plus à voir avec des valeurs humaines et féminines (valeurs que nous portons tous, homme ou femme) qu'avec des attributs guerriers.

Nous en avons soupé de ces termes violents, faussement virils, qui divisent le monde en catégories. Les barbares et les empires, l'ancien monde et le nouveau monde, les geeks et les autres, les hommes et les femmes, les acteurs publics et les acteurs privés...

Le sens de ce qui est en marche est une collaboration de tous, parce la complexité du monde et l'accès de tous à l'information et aux outils de création a accéléré la porosité des frontières et repoussé les limites du possible. "

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