Idex : soulagement pour l'Université de Toulouse qui va pouvoir recandidater

Ouf de soulagement pour la communauté universitaire de Toulouse. Le jury international chargé d'attribuer le label a accepté la nouvelle candidature portée par le président de l'Université de Toulouse Philippe Raimbault. Une première étape dans la reconquête du label, assorti d'un financement de 25 millions d'euros par an. La réponse définitive n'est pas attendue avant 2018.
L'Université de Toulouse peut croire à nouveau à l'Idex

Ce mercredi 15 mars, toute la communauté universitaire de Toulouse a dû accompagner Philippe Raimbault dans son "ouf" de soulagement. La Ville rose a franchi une nouvelle étape dans la reconquête de l'Idex. Ce matin, le Commissaire général aux investissements a écrit au président de l'Université de Toulouse pour lui indiquer qu'une nouvelle candidature est possible, c'est-à-dire un nouveau passage devant le jury international.

"Nous sommes contents et soulagés que le travail que nous menons depuis 6 mois pour élaborer un nouveau projet paye enfin. Mais nous sommes bien conscients qu'il ne s'agit que d'une étape", indique Philippe Raimbault.

Le nouveau passage devant le jury était initialement prévu pour début 2018, mais "le courrier reçu ce matin n'indique aucune date et nous attendons des éléments sur le calendrier et les modalités", précise-t-il. Désormais, Philippe Raimbault va s'atteler à "convaincre encore davantage et plus largement notre propre communauté" et va mettre en place des ateliers de travail.

25 millions par an à la clé

Derrière l'acronyme Idex (pour Initiative d'excellence), se cachent en réalité plusieurs millions d'euros (25 millions d'euros par an promis pour Toulouse). Le label vise à faire émerger une dizaine d'universités de rayonnement mondial en France, que ce soit au niveau de leur impact scientifique ou de la qualité de la vie étudiante. Autre objectif : figurer en bonne place dans le classement de Shanghai, palmarès qui continue à faire référence parmi les universités à travers le monde. Actuellement, seules UT3 - Paul-Sabatier et Toulouse School of Economics (TSE) y figurent (entre la 201 et la 300e place seulement).

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Une chronologie haletante

Depuis 10 ans, le calendrier du label Idex fait stresser les universitaires et la tension est à son comble au moment de l'annonce des universités sélectionnées ou exclues du label. Toulouse connaît bien ces sueurs froides puisque son université a échoué en 2011, a été lauréate en 2012 (elle signe la convention attributive des fonds en 2013), puis s'est vue retirer l'Idex en 2016.

Jean-Luc Moudenc, président de Toulouse Métropole, a réagi dans l'après-midi, avec un message très solennel :

"C'est une chance que les responsables universitaires toulousains doivent saisir car elle ne se représentera pas. Ils ont un an pour bâtir un dossier nouveau, crédible, étayé par une volonté partagée réelle qui offre de solides garanties sur les engagements pris. En cela, ils ont une responsabilité historique pour un enjeu d'avenir d'une importance capitale."

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