L'Enac fait construire à Toulouse une "volière drones"

Le directeur de l'Enac a posé la première pierre d'une future "volière drones" sur son campus toulousain, vendredi dernier. Un investissement de 1,22 million d'euros pour cet outil unique en France, dédié à la recherche et aux expérimentations sur les drones.
La future volière drones sur le campus de l'Enac

C'est un outil unique en France, aussi bien dédié aux entreprises qu'au monde de la recherche. À l'été 2017 sortira de terre une volière drone sur le campus de l'Enac, à Toulouse. "Un équipement essentiel pour la recherche et les expérimentations sur les drones mais aussi sur les systèmes embarqués à bord d'aéronefs", précise l'école nationale d'aviation civile de la DGAC. Pour son directeur, Marc Houalla, "ce projet a été conçu dans l'esprit d'un fablab régional sur les drones":

"La volière sera un lieu d'accueil et d'échanges avec des laboratoires et entreprises locales, mais également européennes et internationales. Elle permettra également d'organiser des démonstrations destinées aux professionnels et au grand public et, ainsi, de diffuser largement les savoirs et savoir-faire dans le domaine. Au quotidien, elle accueillera dans des conditions optimales nos travaux et expérimentations autour des drones."

Même si "la France n'a pas saisi de suite l'importance de cette filière" selon Bernard Keller (vice-président de Toulouse Métropole en charge de l'aéronautique), l'Enac dispose d'un programme R&D Drone et, depuis 2015, d'une chaire spécialisée.

"La chaire Engie-Ineo Safran Systèmes de drones est la première chaire de recherche et d'enseignement française dédiée à l'intégration des drones dans l'espace aérien", précise Marc Houalla.

Elle vise à développer les procédures et les standards pour l'exploitation de systèmes des drones afin d'ouvrir la voie aux applications civiles. Elle permet aussi le partage des travaux de recherche, avec pour objectif de contribuer à l'évolution de la réglementation dans le domaine des drones civils.

Une cérémonie originale

Les travaux de la volière, d'un montant de 1,22 M€ HT, sont financés par l'État, la Région et Toulouse Métropole. Lors de la pose de la première pierre, qui s'est déroulée sous la pluie vendredi 18 novembre, un drone piloté à distance par un ingénieur de l'Enac a livré le document qui atteste du début des travaux, un document officiel scellé dans la pierre lors de cette cérémonie.

À noter que la future volière accueillera l'Imav (International Micro Air Vehicles, Conferences and Competitions), la plus grande compétition internationale de drones. "Nous sommes en tête du classement à chaque édition et j'espère que cette année, le fait de jouer à domicile nous portera chance !", a lancé Marc Houalla.

1re pierre voliere de drone

Marc Houalla (directeur de l'Enac), Bernard Keller (vice-président de Toulouse Métropole en charge de l'aéronautique), Emile Noyer, président de Socotrap (qui réalise les travaux) et Philippe Le Ligné, directeur de cabinet de l'Enac ©photo Rémi Benoit

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