Le fameux diagnostic de performance énergétique (DPE,) rendu obligatoire en 2006 et qui confère aux logements une valeur verte matérialisée par la lettre A (pour un logement très économe), B, C, D, E, F ou G (pour un logement énergivore), commence à faire son effet sur le marché immobilier...
En effet, selon une étude menée par les Notaires de France (à partir de ventes de logements anciens réalisées en 2012-2013) et l'association Dinamic, un logement économe garantirait une plus-value à la revente. Selon l'étude, un écart de valeur de prix de 5 % est constaté en moyenne par lettre du DPE en province. Cette valeur verte, valeur nette additionnelle d'un bien immobilier dégagée grâce à une meilleure performance environnementale, varie cependant en fonction des territoires et des climats.
Ainsi, la France est découpée en sept zones énergétiques : toute la façade Ouest et le Sud concentrant les logements les plus économes, tandis que les passoires énergétiques sont dans le Nord-Est et en Ile-de-France.
Un appartement économe se vend 12 % plus cher en Midi-Pyrénées
En Midi-Pyrénées, la valeur verte d'un logement impacte de façon non négligeable les prix de l'immobilier ancien. Ainsi, un appartement classé A ou B se vend 12 % de plus qu'un bien classé D. Pour un bien classé C, la plus-value est de 5 %.
C'est sur le marché de maisons anciennes que l'impact est le plus frappant. En effet si une maison classée A ou B se vend 10 % de plus qu'un bien classé D, une maison mal isolée perd 15 % de sa valeur sur le marché de la revente... À méditer.
Sujets les + commentés