À Toulouse, le marché de l'ancien redevient abordable

La baisse des prix a rendu le marché de l'ancien de nouveau accessible aux jeunes. Mais ce sont les cadres qui restent omniprésents à Toulouse et ils privilégient des achats raisonnables !

Plus d'euphorie sur le marché toulousain ! En fin d'année déjà, les notaires pointaient un seuil psychologique franchi avec un prix moyen tombé en dessous des 2 500 € / m2 dans l'immobilier ancien. Pour autant pas question de parler de dégringolade, selon les spécialistes."Ceci résume deux années de baisse et fait de Toulouse une métropole abordable", décrit Philippe Pailhès, expert immobilier à la chambre des notaires.

Ce marché stabilisé à la baisse n'a pas redessiné la cote des quartiers du centre-ville. En ce moment, la conjoncture de prix et de taux bas profite aux cadres moyens et supérieurs qui occupent 70 % du marché. Mais c'est la prudence qui caractérise leurs achats, quels que soient les quartiers : à Balma, Tournefeuille, Colomiers, comme dans les ruelles de l'hyper-centre ou à la Côte Pavée. "Ils préfèrent garder des liquidités et acheter plus modeste", mesure Christophe Latche, de l'agence Balma Immo. Même constat à Colomiers, où la clientèle de cadres de l'aéronautique est traditionnellement très présente.

"Ils sont toujours là, ont de bons budgets, mais ne sont plus prêts à débourser plus de 500 000 euros pour se loger, quitte à rester en location et à payer des loyers de 1 300 € / mois", pointe Josiane Rondonnet, de l'agence Aéro Immobilier.

Une histoire qui se répète à la Côte Pavée, où les biens affichés autour des 600 000 € se vendent beaucoup plus difficilement.

Depuis le début de l'année, cependant, les professionnels décrivent un frémissement. Ils constatent le retour des acquéreurs, la remise de biens sur le marché par les propriétaires et l'intérêt des investisseurs. Du côté des jeunes acquéreurs, par exemple, les voyants sont au vert. Même moins aidés par leurs parent - les donations de parents à enfants auraient baissé de 50 %, indiquent les notaires - ils se lancent, convaincus que le marché est au juste prix.

"Comme ils ont attendu, ils disposent en général d'un petit apport qui les aide à trouver un financement", mesure Lucile Mathern de l'agence Meilleurtaux.com. Ils achètent principalement des biens des années 60 proposés entre 1 300 et 2 000 euros du m2 selon les quartiers. Les investisseurs profitent aussi des opportunités du marché avec des rendements garantis entre 4 et 5 %.

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