C'est l'histoire d'un nouveau venu sur le marché de la promotion immobilière. Didier Amouyal, président d'UpAppart, est parti d'un constat : "Les gens n'ont plus les moyens de s'offrir du neuf au prix du neuf, c'est trop cher !" Qu'à cela ne tienne, l'entrepreneur a imaginé une solution intermédiaire, en association avec l'architecte Alexandra Huet (CQFD Architecture). Il s'agit de logements neufs vendus sur plan mais à terminer soi-même, qui coûtent jusqu'à 30 % de moins que les logements finis. Trois packs sont disponibles : le premier propose une surface brute en béton non cloisonnée avec un ilot central doté d'une salle de bains et d'une cuisine de base, domotisé et équipé des éléments fluides, thermiques.

"Pour ce type de produits, nous avons beaucoup de demandes d'acheteurs de résidences principales, séduits par un prix moyen à 2 850 euros / m2 au lieu de 3 550 euros / m2 pour un logement neuf à Toulouse", décrit Didier Amouyal.

Le pack 2 propose des surfaces non cloisonnées mais revêtues (sols, murs), 20 % moins cher que le marché. Le pack 3 cloisonné, mais non revêtu, est 10 % moins cher que le marché et, enfin, le pack 4, clé en mains, séduit plutôt les investisseurs.

Sans supplément, UpAppart propose aussi des plans d'aménagement conçus par l'architecte aux clients qui souhaitent cloisonner la surface de départ.

Un programme pilote de 105 appartements
lancé à Saint-Martin-du-Touch

Autre originalité d'UpAppart, un accompagnement sur mesure proposé aux clients pour la réalisation de leurs travaux dans un esprit qui se veut collaboratif.

"Nous proposons d'une part des prix préférentiels grâce à des partenariats signés ou en cours avec de grandes enseignes du bricolage comme Chausson Matériaux et, d'autre part, des ateliers de bricolage qui seront animés par ces mêmes partenaires en pied d'immeubles", décrit le président d'UpAppart.

La commercialisation de la première résidence UpAppart (résidence Parc Saint-Martin à Saint-Martin-du-Touch), lancée il y a quelques semaines, s'est traduit par une quinzaine de réservations en seulement quelques jours. "C'est un bon rythme. Si les choses se poursuivent ainsi, nous devrions livrer le programme au dernier trimestre 2017", décrit Didier Amouyal, qui espère proposer à l'avenir des programmes identiques à Toulouse intra muros et dit d'ailleurs avoir eu "une oreille attentive de la part des services d'urbanisme de la ville."