New space : la société OneWeb lève 1,2 milliard de dollars

L'entreprise américaine One Web, qui veut mettre au point une constellations de 900 satellites afin d'étendre la connexion internet à travers le monde, a annoncé fin 2016 avoir levé 1,2 milliard de dollars. Une étape importante pour la startup qui a créé à Toulouse une coentreprise avec Airbus Defence and Space pour la construction des mini-satellites.

C'est une annonce importante pour OneWeb. La société de Greg Wyler, qui envisage de connecter le monde entier à internet grâce à une constellations de 900 mini-satellites, a levée 1,2 milliard de dollars, soit environ 960 millions d'euros. Ces fonds doivent permettre de "soutenir le développement technologique de OneWeb et la construction de la première usine de production de satellite en série", indique un communiqué de la société.

Une bonne nouvelle pour la société américaine alors que des rumeurs faisaient état de difficultés de financement en début d'année. Cependant, des doutes demeurent sur le business model et les besoins de financement du groupe. Pour cette levée de fonds, 1 milliard d'euros provient de la banque japonaise SoftBank. Les 200 millions restants proviennent des investisseurs actuels (Airbus Group, Virgin, Qualcomm ou Coca-Cola). De quoi donner un coup de boost au projet de l'entrepreneur dans cette course à l'internet low-cost et au spatial low-cost permis par le New Space (apparition de nouveaux acteurs dans l'industrie spatiale, NDLR).

Une entreprise entre Toulouse et la Floride

La startup américaine OneWeb, fondée en 2012, a en effet réussi à convaincre Airbus d'investir et a choisi le groupe européen pour la conception et la fabrication de ces mini-satellites. Début 2016, la coentreprise OneWeb Satellites a été officiellement créée entre OneWeb et Airbus Defence and Space.

Si l'usine de OneWeb Satellites sera installée en Floride, Toulouse accueille le bureau d'études de la nouvelle coentreprise. Un choix que François Auque, alors directeur général de Space Systems, expliquait en juin à La Tribune Toulouse : "La minimisation du risque consistait à faire le test à Toulouse parce que toutes les ressources techniques et intellectuelles étaient là. Notre ligne d'assemblage de Floride n'aura plus qu'à suivre le processus établi à Toulouse et, pour cela, il nous fallait l'excellence toulousaine."

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