Spécialisé dans les logiciels de ressources humaines, l'éditeur Eurécia, basé à Castanet-Tolosan, a dépassé la barre des 2 millions d'euros de chiffre d'affaires pour son dernier exercice 2016. Une croissance de 46 % qui conforte la stratégie 100 % SaaS de l'entreprise (mise à disposition de logiciels sous la forme d'abonnement).

"C'est dans la continuité de ce que nous avons fait les années passées, se réjouit Pascal Grémiaux, le fondateur et PDG d'Eurécia. Le modèle SaaS demande un investissement moindre à nos clients et nous assure des revenus réguliers."

200 nouveaux clients

Avec 200 nouveaux contrats signés ces douze derniers mois, Eurécia compte aujourd'hui 700 clients présents dans 43 pays, comme Essilor, Euromaster Roumanie, l'Insep, l'Unicef, Hermes, Carrefour SI, La Compagnie du lit, Bushnell ou encore Montpellier Handball.

"Nos concurrents ciblent les grands comptes, alors que notre cœur de cible est la PME au sens large de 10 à 1 000 salariés, explique Pascal Grémiaux. 90 % des ventes sont réalisées à distance ce qui nous permet de toucher des entreprises plus petites que celles visées par nos concurrents."

Plutôt que de se spécialiser dans des métiers spécifiques, l'éditeur de logiciel commercialise une offre de logiciels généralistes. "Nous apportons des réponses standards et nous cherchons à simplifier les outils pour fluidifier les processus administratifs", précise encore Pascal Gremiaux.

Gazelle plutôt que licorne

Le vent en poupe, Eurécia profite d'un marché en forte croissance où les clients s'équipent souvent pour la première fois de logiciels dédiés aux ressources humaines en mode SaaS. Un positionnement qui permet à l'entreprise d'afficher une rentabilité d'environ 15 % et viser les 30 % de croissance de son chiffre d'affaires l'an prochain.

Pour soutenir cette croissance, l'éditeur a embauché 10 salariés cette année pour un effectif actuel de 30 personnes. "Nous allons continuer à embaucher 4 ou 5 personnes par an", assure Pascal Gremiaux.

Seul actionnaire d'Eurécia, ce dernier se félicite "d'avoir démontré en moins de 10 ans sa capacité à s'imposer durablement comme leader sur son marché".

"À côté des licornes qui sont dans la course financière, nous nous positionnons comme une "gazelle" de l'industrie, conclut-il. Nous avons une belle croissance et nous nous auto-finançons. C'est une gestion qui nous donne plus de marge de manœuvre."