Comment CGI s'adapte à la fin de nouveaux programmes chez Airbus ?

La part d'Airbus a en effet a diminué dans notre chiffre d'affaires, même si l'aéronautique constitue 65 % de notre activité. Mais nous travaillons pour beaucoup de rangs 1 comme Latécoère, Safran, Turbomeca, Thales, etc. Néanmoins, pour palier cette baisse des charges dans l'aéronautique, nous avons opéré une diversification de nos segments de marchés. Nous nous sommes orientés vers les Smac (Social, Mobile, Analytics, Cloud) avec beaucoup de succès. À l'heure actuelle, nos secteurs les plus porteurs sont la banque et l'énergie. Pour opérer ces changements, nous avons formé nos ingénieurs, qui sont très ouverts à acquérir de nouvelles compétences.

Quels sont les résultats de l'entreprise ?

Le chiffre d'affaires au niveau mondial est de 10 milliards de dollars canadiens. Je ne peux pas donner le chiffre de l'antenne Sud-Ouest mais il est en croissance de 10 % en 2014.

Quel est votre engagement dans la thématique "usine du futur" ?

Nous sommes au cœur de la collaboration entre Aerospace Valley et Aero Montréal, le pole de compétitivité canadien dédié à l'aéronautique. Dans ce cadre, nous recevons d'ailleurs vendredi 27 février à Toulouse l'ambassadeur du Canada, puis le Premier ministre du Québec la semaine prochaine à Bordeaux. En collaboration avec ces deux pôles, nous travaillons sur le thème de l'usine du futur et de la digitalisation de la chaîne de production. Très concrètement, nous présenterons par exemple à l'ambassadeur un prototype de lunettes connectées à la chaîne de production de pièces d'avions. Nous travaillons aussi sur le big data et l'impression 3D entre autres.

Est-ce que CGI Sud-Ouest va recruter en 2015 ?

En 2015, notre rythme de recrutement sera le même qu'en 2014, soit 50 postes à peu près. Nous recherchons des bac + 5, mais surtout des têtes bien faites, des gens ouverts d'esprit, qui savent jouer collectif. En 2014, nos effectifs à Toulouse sont passés de 490 à 550. Nous menons un véritable effort sur la diversification avec un taux de féminisation de 45 %. Par ailleurs, nous comptons employer 4 % de personnes handicapées d'ici à 2015.