Le premier Sommet économique Occitanie - Nouvelle Aquitaine en mars 2017

La Tribune organisera à Toulouse le 23 mars le premier Sommet économique Occitanie - Nouvelle Aquitaine. La thématique du transport sera centrale au cours de cette journée d'échanges qui se déroulera au moment où l'État prévoit de présenter le protocole de financement de la LGV. Alain Rousset, Jean-Luc Moudenc, Carole Delga et Virginie Calmels étaient aujourd'hui à Paris avec le ministre Alain Vidalies afin de donner un coup d'accélérateur au projet de ligne à grande vitesse. Une enveloppe de 45 millions d'euros va être engagée.

L'événement organisé par La Tribune sera l'occasion pour les acteurs économiques et institutionnels des deux nouvelles régions d'échanger sur les nouvelles relations nées du redécoupage territorial. L'Occitanie et la Nouvelle Aquitaine ont en effet profondément changé de dimension depuis le 1er janvier dernier et l'ensemble de leurs politiques économiques sont revisitées.

Lors de la journée d'échanges du 23 mars 2017 à Toulouse, et à un moins d'un mois de la présidentielle, plusieurs thématiques majeures pour l'emploi et l'économie seront évoquées : l'agroalimentaire, le vin, le tourisme, l'aéronautique, la santé et le numérique La question des transports sera centrale alors que Toulouse et Bordeaux rêvent depuis de longues années d'être à une heure de distance l'une de l'autre.

Un protocole de financement d'ici mars 2017

Le secrétaire d'État chargé des Transports Alain Vidalies a confirmé ce mardi 12 juillet ce qu'il a annoncé le 22 juin dernier : la création d'une mission sur le financement du projet de LGV Bordeaux-Toulouse. Benoit Weymuller, du Conseil général de l'environnement et du développement durable, et Alain Bodon de l'Inspection générale des finances, ont nommées pour mener à bien cette mission.

Ils travailleront tout l'été sur les différents scénarios de financement possible pour la LGV et feront des premières propositions mi-septembre lors d'une réunion de tous les financeurs potentiels de la LGV : régions, départements, métropoles et communautés d'agglomérations.

"L'objectif est de parvenir à un protocole de financement d'ici mars 2017, ce qui me convient car je souhaitais que cela soit réglé avant échéance des élections présidentielles", indique la présidente socialiste de la région Occitanie Carole Delga, qui était présente cet après-midi dans le cabinet d'Alain Vidalies avec Alain Rousset (président PS de la région Nouvelle Aquitaine), Jean-Luc Moudenc (président LR de Toulouse Métropole) et Virginie Calmels (première adjointe LR au maire de Bordeaux Alain Juppé).

45 millions d'euros

Par ailleurs, L'État, les régions Occitanie et Nouvelle Aquitaine ainsi que les métropoles de Toulouse et Bordeaux se sont engagés ce mardi 12 juillet sur une "convention d'initialisation" d'un montant de 45 millions d'euros, financée à 50/50 par l'État et les collectivités locales. Cette somme permettra de poursuivre les études et d'engager le processus d'acquisitions foncières.

"Jean-Luc Moudenc et moi même avons proposé de mettre chacun un quart de la somme", précise Carole Delga.

"Pour ma part, je souhaite aller vite et prendre des décisions : dès la rentrée 2016, j'inscrirai à l'ordre du jour du prochain Conseil de la Métropole une délibération qui concrétisera un premier engagement financier de notre collectivité, aux côtés des autres financeurs que sont l'État, les régions Occitanie et Nouvelle-Aquitaine, et Bordeaux Métropole, afin de lancer les études de projet et les acquisitions foncières" a précisé Jean-Luc Moudenc.

Trouver un autre mode de financement que sur le Tours-Bordeaux

Pour rappel, l'objectif est de trouver un mode de financement pour la LGV Bordeaux-Toulouse qui ne soit pas identique à celui mis en place sur le tronçon Tours-Bordeaux, considéré comme un échec. En effet, sur les 35 collectivités qui ont accepté de financer le tronçon Tours-Bordeaux, seule une dizaine est à jour dans les versements. Les autres ont préféré geler leur participation au projet.

Carole Delga et Alain Rousset soutiennent l'hypothèse d'emprunts de très long termes (40 à 50 ans), hypothèse qui sera étudiée par les deux chargés de missions nommée ce mardi.

La LGV Bordeaux-Toulouse, qui doit être fonctionnelle en 2024, a obtenu le 5 juin dernier la publication d'un décret de déclaration d'utilité publique. Le début des travaux était initialement programmé pour 2017. La future LGV doit coûter 9,2 milliards d'euros.

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