Le Toulousain Bruno Cavagné élu président de la Fédération nationale des travaux publics

Bruno Cavagné, 50 ans, vient d'être élu président de la FNTP pour un mandat de 3 ans. Il succède ainsi à Patrick Bernasconi à la tête de la fédération professionnelle qui compte 8.000 entreprises et représente 300.000 salariés. Directeur du groupe Giesper (BTP) depuis 1990, Bruno Cavagné veut consacrer son mandat à la défense des intérêts du secteur "en plaçant les pouvoirs publics face à leurs responsabilités".
Bruno Cavagné

La passation de pouvoir a eu lieu hier à Paris, en présence du ministre des Transports Frédéric Cuvillier et du président du Medef Pierre Gattaz. Bruno Cavagné succède à Patrick Bernasconi au poste de président de la FNTP pour un mandat de 3 ans. Une cérémonie à laquelle ont assisté des personnalités toulousaines parmi lesquelles son ami, le chef Michel Sarran, Véronique Védrine (Bpifrance), et Gérard Lopez (BVA).

Âgé de 50 ans, Bruno Cavagné possède un CV éloquent, consacré au développement de l'entreprise Giesper, créée par son grand-père en 1932. Ce passionné de pelote basque a pris la direction de l'entreprise familiale en 1990 et a depuis développé le groupe (30 M€ en 2011) en diversifiant les activités, qui vont aujourd'hui du génie civil à l'hôtellerie en passant par les métiers de la canalisation, le gros œuvre, la peinture, la gestion des déchets ou la promotion immobilière.

Défendre la profession
Depuis longtemps impliqué dans la vie de la fédération, Bruno Cavagné a présidé la FRTP Midi-Pyrénées de juin 2008 à juin 2013. En juin 2010, il n'a pas hésité à tirer la sonnette d'alarme et a appelé à la mobilisation des élus locaux lorsque la situation économique lui est apparue inquiétante pour l'emploi et les entreprises midi-pyrénéennes du secteur.

Très attentif à la baisse de compétitivité des travaux publics (qui dépendent à 75% de la commande publique), Bruno Cavagné entend consacrer son mandat à la défense des intérêts du secteur "en plaçant les pouvoirs publics face à leurs responsabilités", selon un communiqué de presse. Son objectif : "démontrer que le pays ne peut faire l'économie d'une démarche d'entretien du patrimoine des infrastructures estimé à 2.000 milliards d'euros, et suggérer de réfléchir à des solutions innovantes en termes de financement de ces projets indispensables au développement économique des territoires".

Sophie Arutunian
© photo Rémi Benoit

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