Crédit Agricole Immobilier livre ses premiers "logements évolutifs" à L'Union

Le promoteur Crédit Agricole Immobilier avait inscrit les logements évolutifs dans sa nouvelle stratégie. Les premiers viennent d'être livrés à L'Union (Haute Garonne). Ils sont tous vendus !
La résidence Jardin Séquoia à L'Union

Le promoteur Crédit Agricole Immobilier avait inscrit les logements évolutifs dans sa nouvelle stratégie. Les premiers viennent d'être livrés à L'Union (Haute Garonne). Ils sont tous vendus !

Le principe est simple : les acheteurs ont la possibilité d'acheter un T3 qui pourra se transformer en grand T2 en fonction des besoins. Trois plans différents sont soumis aux clients dans cette perspective. À l'Union, dans la résidence Jardin Séquoia, qui compte 16 appartements et 13 villas, les premiers logements modulables ont déjà trouvé preneurs.

"Avec ce type de produits, nous répondons aux besoins de certaines familles, des jeunes en recherche de colocation. Nous pré-équipons les logements et les acheteurs peuvent ensuite transformer leurs biens pour un coût de travaux compris entre 2.000 et 3.000 €", décrit Christian Noailhac, le directeur régional de Crédit Agricole Immobilier.

30 à 40 logements évolutifs en 2015
Pour l'acquéreur, ces appartements sont conçus de façon un peu plus compacte (un T3 évolutif mesure 56 m2 et coûte 175.000 € contre 60 m2 en moyenne pour les T3 traditionnels). Pour le promoteur, en revanche, le pré-équipement ajoute 10 % aux coûts de construction. "Mais nous y croyons et en faisons une vraie stratégie car il y a un besoin. Avec ce type de biens, nous récupérons des clients que nous avions peut-être perdu", indique Christian Noailhac. Les investisseurs quant à eux y voient la possibilité d'élargir le panel des occupants. Dans ce programme, 60 % des acquéreurs sont des investisseurs et 40 % des accédants.

D'ici la fin de l'année, Crédit Agricole Immobilier prévoit de livrer 250 logements, dont 10 évolutifs. Cette offre devrait représenter 15 à 20 % de sa production, soit 30 à 40 logements par an, dès l'année prochaine.

Béatrice Girard
© photo DR

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